Thème: L’école catholique et les défis de l’interculturel et de l’interreligieux
Participation de l’UCESM: sr. Marjolein
Les 14 et 15 mars 2019, le CEEC (Comité Européen pour l’Enseignement Catholique) a organisé un colloque sur le thème: L’école catholique et les défis de l’interculturel et de l’interreligieux.
La libre circulation des personnes, la mondialisation de l’économie et les récentes vagues migratoires, en particulier, ont diversifié les populations des différents États et sociétés européens. Cette évolution s’est également reflétée dans les écoles.
Comme il y a plus de 35.000 écoles catholiques en Europe, qui contribuent à l’éducation et à la formation de quelque 8,5 millions d’élèves, ces éléments ont également modifié leur composition, une situation qui a pris de plus en plus d’importance dans différents pays. Aujourd’hui, de nombreuses écoles catholiques accueillent des populations plus diverses qu’hier, tant par la culture d’origine que par l’appartenance religieuse de leurs élèves et parfois de leurs professeurs.
Depuis environ cinq ans, le CEEC travaille à objectiver ces situations, pays par pays, et à identifier la manière dont les acteurs ont adapté leurs réflexions et pratiques pour en tenir compte.
Le colloque a permis de mieux comprendre, notamment à travers les témoignages de différents intervenants de premier plan venus de toute l’Europe (Albanie, Suède, Allemagne, Pays-Bas, Belgique, France, Autriche, RU, Bosnie-Herzégovine), la diversification de la population des écoles catholiques et a mis en évidence de nouvelles pratiques et approches.
Presque partout, nous travaillons sur une manière culturellement plausible et théologiquement responsable de recontextualiser l’identité vers une école catholique de dialogue.
Les caractéristiques comprennent: l’attention à l’enfant individuel, la coopération avec les parents, l’éducation à des personnes libres. L’intention n’est pas de retirer la catholicité de l’école, mais de la considérer comme non sanctifiante et de traiter les autres religions sur un pied d’égalité. Cela exige une éducation intelligente et empathique.
L’opinion générale était que cette forme d’enseignement catholique est bonne. Mais aussi, que nous n’en sommes pas encore là.
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